vendredi 8 décembre 2006

Louxor j'adore

"Un pistolero épouse un patricien pudibond dans un râtelier soviétique". Ceci n'est pas un message subliminal.

Le prêtre : mmm... Les gens... ils n'attendent qu'une guerre civile pour se pisser dessus !
Le cadavre exquis : Non mais c'est pas ça.
Le prêtre : J'en ai connu, des idiots. Et j'ai connu une marieuse qui était un transexuel.
Le cadavre exquis : Non mais c'est pas ça.
Prusias de Bithynie, à propos d'un peintranglais : Le salop. Il ne peint que des horreurs : des poubelles… des restes de nourritures avariées… des déprimés… des suicidaires… des confessés… des cellules mortes… des virus… des hépatites… des humeurs… des créatures décharnées et répulsives… des organes souillées… des foetus avortés… des crânes fendus… des veines de toxicomanes… les yeux ouverts des morts. Le salop... Si on se mettait à admirer les gens, on n'aurait plus aucune considération pour soi !
Le cadavre exquis : il est pas tendre tendre tenre ! Moi aussi j'ai eu été un artiste si j'eus avais du talent. Mais je suis urinairement névrosée, cela va de soi.
Prusias de Bityhnie : vous n'avez qu'à tomber amoureuse.
Le cadavre exquis : oh, ah ! Les couples ! Ils s'emmerdent. Deux fois plus à deux... Ils se donnent la main en public, comme ça tout le monde est au courant. Non seulement qu'ils sont amoureux, mais qu'ils s'emmerdent. Tout le monde s'ennuie.
Le prêtre : Tout le monde a tort.
Le cadavre exquis : Non mais c'est pas ça.

Un révolutionnaire qui s’endort dans un laudanum romantique de bien-être ordinaire…

7 commentaires:

Anonyme a dit…

LCE: J'EXECRE !

DOLMANCE: Dis moi, qu'exècres-tu ? La vie, la mort ? La joie, la tristesse ? Les hommes, les femmes, les enfants ? Le monde qui t'entoure ou toi même ?

LCE: Tout ça. Je hais tout ça. Tout est pourriture et déliquescence. L'être humain corrompt le monde où il vit, chaque chose, chaque être vivant.

J'ai envie de hurler puis de mourir...

DOLMANCE: Non ! L'un ne peut être suivi de l'autre. Soit tu meurs soit tu cris. Il n'y a pas d'espace entre les deux : le cri, qui est un cri de révolte, est une affirmation de soi. Il affirme, qu'une limite ne peut être dépassée. En disant "non", on affirme son existence et son droit à l'existence. Non j'existe et veut exister comme je suis. Ce non affirmatif affirme notre volonté de ne pas être nié. Et ainsi, affirme le droit de chaque homme à l'existence en tant que telle. Le cri nous lie à la vie et non à la mort

LCE: Oui, mais quand même, je m'ennuie...

Anonyme a dit…

Parfois j'envie les gens qui ont le temps de s'ennuyer... et puis même ceux qui s'emmerdent à deux au moins ils partagent ça, c'est quand même plus sympa. Pas toujours je te l'accorde...

hushhush a dit…

merci d'avoir pris le temps de t'ennuyer pour ajouter un commentaire chris...

Dolmancé : oui, mais attention aux cordes vocales, c'est comme le reste, ça s'abîme.

Anonyme a dit…

Au lieu d'éxecrer ne pourrait-on souhaiter ?
Au lieu de mourir dne pourrai-ton vivre ?
Je vous propose d'écrire un texte commençant par : Je souhaite
et se terminant par : vivre

A vous de jouer ...

hushhush a dit…

ah non mais j'éxècre rien du tout, sauf la SNCF et les profs de maths.
Aussi je souhaite qu'une grève de la SNCF empêche les profs de maths écolos d'arriver à l'école. Comme ça, enfin, 2+2 sera égale à 5. Et vivre n'aura rien de contraignant.

& a dit…

Tabarnak, c'est bon ! Je te fous dans mes liens !

& a dit…

Moi j'adoooore la SNCF.
Zooooooom !