lundi 18 décembre 2006

A consommer après Jésus Christ

Jean Yves Lafesse : "Pourquoi les femmes se maquillent-elles et se parfument-elles ? Parce qu'elles sont moches et qu'elles puent". Voilà la référence.

J'ai compris que mes aspirations pouvaient se résumer à paraître intéressante. Mais si, aller à la Sorbonne, écrire un mémoire, ouvrir un blog, c'est intéressant. Et alors, très cher Titi, voilà le regret tapis dans nos doutes, voilà les euphories perdues à trop y croire jusque dans le ridicule, voilà la beauté pour ne pas être primate, voilà la beauté qu'il faut admirer. Et puis, Titi, les autres, les beaux, les intelligents qui n'échouent pas parce qu'ils sont intelligents, leur culture les sauvera de la honte, eux que l'on déteste parce qu'ils déclarent entre quatre vodkas aux creux des nuits trop blanches à ne pas savoir dormir que la vie est absurde, haha, du cynisme raccoleur qui s'affiche comme une pensée. Mon poing dans la gueule, Titi. Mon poing dans la gueule pour les faiblards qui se réclament de Nietzsche parce qu'ils ne croient pas en Dieu, parce que grandes écoles et grandes philosophies, mon poing dans la gueule à ceux qui renient l'instinct parce que grandes pensées, grandes conversations et grandes prétentions. A ceux-là qui ne sont capables ni de douleur ni d'euphorie.
Alors voilà, Titi, je n'ai pas vraiment de vengance à prôner, tant pis. J'aime Dieu et Jean Paul Sartre, ça n'a pas de rapport et je m'en fous.
Maintenant il faut savoir perdre sa place sans en souffrir. Les losers ont un avenir.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai donc un avenir...

hushhush a dit…

disons que ce n'est pas facile d'être un loser car on n'a rien à apporter comme preuve de notre admirable sociabilité. Faut savoir s'en foutre un peu, même si on pleure entre deux illusions, même si dans le noir on renifle dans sa manche, faut savoir dire que bon, tant pis. Alors tant pis.

& a dit…

Wooooh. Ça grooove.