mercredi 31 janvier 2007

We hope that you choke

Puisque c'est comme ça, je me tire.

C'est peut-être à la Fnac qu'on peut voir les gens les plus classes du quartier. La Fnac, c'est très rock n roll, même s'il faut un peu pousser les vieux qui traînent leur museau rapeux dans les rayons : littérature étrangère (je veux pas forcément dire Daniel Steel, hein...)
La Fnac me donne envie de porter des rayures oranges fluos et de dragouiller les trentenaires en veste de faux cuir et barbe imberbe de 15 jours qui se remémorent le bon temps où Kurt Cobain avait la classe aristocratique de se suicider pour évoquer les vrais problèmes des jeunes (bah ouais quoi...), et même de me taper des churros devant l'écran plat qui diffuse un bon vrai film de merde, style Fast and Furious, very very furious, et puis de m'éclater à chercher le pire dessin animé adulé dans l'enfance (Princesse Sarah ou Creamy ?), mais aussi de marcher le vague à l'âme, la goutte au nez et le cheveu gras dans le rayon des philosophes psychologues sociologues en méditant sur mon karma obstinément embrouillé et en prenant l'air grave, et peut-être que je finirai planquée dans un coin obscure , quand les vieux auront cédé la place, à relire les Particules élémentaires parce que ça m'évite de lire autre chose.
La Fnac, yeh man, c'est le pardoxe : une enseigne commerciale qui vend tout et n'importe nawak, le dégoûtant mélange culturel tapageur qui fait honte à la III république (ah non, la Veme), et pourtant, c'est le seul endroit qui donne envie d'observer le monde.
Alors, chut, observons.

dimanche 21 janvier 2007

impossible n'est pas français (s'il paye l'impôt sur la fortune)

Les travailleurs, c’est comme des esclaves qu’on paierait et qui rentreraient chez eux. C’est comme des hommes libres qui seraient obligés de travailler. C’est comme des hommes libres qui seraient libres de travailler. C’est des hommes libres qui seraient librement des esclaves.
Mais les laves linges durent plus longtemps avec Calgon. Donc ça va quand même.

Y a un mec en France qui ne connaît aucun candidat à la présidentielle, à part vaguement le nom de Sarkosy. Je rend hommage à cet inconnu qui ne sera jamais bête tant son ignorance est enfantine et innocente, tant sa vie n'est faite que de survie temporaire, tant son comportement demeure brute, loin des débats et des idées, tant il est hors des GRANDES préoccupations, tant il ne votera pas même extrême droite en désespoir de cause parce qu'il ne connaît pas... et qu'il s'en fout.
Un animal politique ? Apparence... la politique est une apparence. Il suffisait d'en parler entre amis pour se rendre compte que personne n'avait les même idées politiques et pourtant, on était tous des amis. La politique était hors du jeu concret, la politique était hors de nos vies quotidiennes, la politique faisait tout juste un peu sérieux quand les jours de gloire étaient arrivés.

samedi 13 janvier 2007

fuck the médias ?


On morfle de la petite enfance à la vieillesse, on finit traumatisé par ses parents, ses amis, son boulot et puis par son propre corps pourrissant. Entre temps, sea sexe and sun. Moi, pour ne plus être dans le coup, j'ai délocalisé ma conscience dans mon estomac, j'ai l'intelligence du ventre genre human nature marginalisée pas du tout peace and love.
Je ne crois pas au libre arbitre ni à la volonté tendance acte engagé because we worth it, je ne crois qu'au triomphe des paupières lourdes et de l'endormissement totalement pas voulu.
Et puis un truc qui m'emmerde vachement, c'est les émissions de reportage de canal + portées à coup de musique rythmée type underground avec le commentaire mâle d'un journaliste tellement au fait qu'il montre et démonte le monde avec recul et cynisme, genre : "voyez comme c'est pas beau, mais heureusement on est là pour le dire et vous êtes là pour l'entendre",
et ça finit toujours par ça : "on vous laisse le monde pas tout à fait dans l'état où on l'a trouvé" ou bien "demain ce sera pire", ou encore "le pire c'est que quand c'est terminé, ça recommence"... Pourquoi pas "la vérité est ailleurs" tant qu'ils y sont... Et nous , nous les occidentaux démocrates, nous les heureux chanceux sur-informés, après les soldes est-on obligé d'être concerné ? De jouer les citoyens éclairés parce qu'on a la télé pour tout nous dire ? Que sait-on vraiment ? N'éteint-on pas le poste avec carrément autre chose à FOUTRE ???

Franchement, BANZAI, et je laisse ce blog pas tout à fait en bon état.

mercredi 3 janvier 2007

coming out

Sleeping, breathing, listening, hoping, i was on my way to find out the where, the when, the who, and the what.
Drinking not so much, speaking just as they were here to hear, i remember i reckoned them so much attractive. Drowning in the blue, for I no longer care of the things I said. Then an insomniac, whispering and whistling, making his way across a crumby place, told me about a girl who couldn't sleep and he had to make love to her and sometimes she felt asleep. Making love, drifting in a soft and warm stream, waking up, breathing, hoping. I left myself in my mother's belly, I think it's just not me, it's just not me. Writing. I packed my own brain, my heart, my eyes in little bag and thrown it away, drowning, well done, it's so good. It's taking off, dreams are taking off. Playing piano, so shy.
Well, all over, spreading out the congratulations, I enjoyed this, I really enjoyed THIS.